Un groupe d’étudiants en Master d’agroécologie à ISARA-Lyon a récemment entrepris un projet avec Cacao Forest pour étudier les meilleures pratiques actuelles pour enseigner la culture agroforestière du cacao.
Ce projet, réalisé au cours des deux derniers mois, a mis en relation les étudiants avec le Cirad et la Fondation Earthworm travaillant sur le terrain avec des producteurs de cacao et des chercheurs en République Dominicaine. Grâce à ce travail passionnant, les étudiants ont pu arriver à plusieurs conclusions clés qui aideront à guider le projet Cacao Forest à travers de futurs partenariats avec plusieurs universités dominicaines. Ils espèrent que ce travail sera la base d’un programme holistique permettant aux étudiants universitaires de comprendre les divers facteurs écologiques, abiotiques et socio-économiques qui affectent la mise en œuvre et le maintien d’un système de culture agroforestière du cacao.
Une découverte importante pour l’enseignement de l’agroforesterie du cacao était l’importance de combiner des sessions théoriques et pratiques. Les séances d’enseignement doivent mettre l’accent non seulement sur la technique agroforestière, mais aussi sur l’évaluation critique de l’adéquation de la dite technique aux conditions agroécologiques spécifiques de l’exploitation. Ce concept de pensée systémique critique devrait continuer à être utilisé dans les classes axées sur les composantes écologiques et agronomiques d’une parcelle d’agroforesterie de cacao.
De plus, les étudiants ont découvert les avantages socio-économiques positifs évidents de l’adoption de pratiques d’agroforesterie du cacao, mais ceux-ci dépendent des caractéristiques socio-économiques initiales du producteur de cacao telles que son niveau d’éducation, son âge et la taille de la parcelle. L’un des résultats les plus intéressants et les plus déterminants de ce projet est que, s’il se développait le programme universitaire sur l’agroforesterie du cacao serait le premier du genre en Amérique latine.
Universités de la région qui enseignent l’agro-foresterie ou la transformation du cacao